Dans la sérénité tendre des soirs divins,
Les jardins de palmiers clos de blanches murailles,
Ecoutent le chant frais de l'eau dans les bassins...
Les herbes hautes font une verte broussaille.
Un chemin sinueux les troue, et sur le sol
L'obmre des palmes met des dessins en grisaille...
Quelque fois un ramier fille, d'un large vol,
Vers la source qui rit dans une vasque ronde.
Chaque nuit on entend partout des rossignols.
C'est la paix qui demeure ici, la paix profonde.
Marie Barrère-Affre
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