samedi 13 février 2010
la vache
La régie visant à maximiser la longévité
La vache allaitante doit sevrer plusieurs veaux avant de rentabiliser l'investissement dont elle fait l'objet. Après 3 ou 4 veaux, elle franchit le seuil économique qui fait la différence entre une "vache potentiellement rentable" et une "vache rentable".
L'aspect génétique de la longévité
Les taures qui mettent bas après 24 mois risquent davantage d'être réformées que celles qui mettent bas à l'âge de 24 mois ou avant. Le risque accru avec les taures à vêlage tardif peut être attribuable à une fertilité réduite. Les taures à vêlage tardif deviennent des vaches à vêlage tardif, dont plusieurs se voient présenter la porte de sortie lorsqu'elles reviennent "vides".
Les cas de dystocie (vêlage difficile) se traduisent par la réforme des taures à premier vêlage (25 % plus de chance) et des vaches adultes (58 % plus de chance). La différence en ce qui concerne le taux de risque est due au fait qu'on observe davantage les taures qui vont vêler pour la première fois, afin d'intervenir plus rapidement en cas de difficultés, que les vaches adultes. Pour gérer ces risques, le producteur devrait accoupler les taures avec des taureaux portant les caractéristiques de facilité de vêlage et sélectionner des femelles issues de familles dont les vaches ont démontré de bonnes aptitudes maternelles pour la facilité de vêlage.
Les vaches qui conservent une bonne condition corporelle jusqu'au sevrage sont moins visées lors de la réforme. Les vaches plus maigres ont un cycle de reproduction plus long après le vêlage et la saillie risque de ne pas se faire au début de la saison de reproduction.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire