Un poulain ou une pouliche de courses naît généralement entre le 1er janvier et le 30 juin, au terme de onze mois de gestation.
Les naissances, qui ont pour cadre les haras, ont généralement lieu la nuit ou à l’aube. Les juments aiment se sentir au calme pour mettre bas. Au début de son existence, le "foal" (poulain ou pouliche de l’année) ne quitte pas sa mère. Petit à petit, il prend de la force et de l’assurance. Il devient indépendant, notamment sur le plan nutritionnel : il délaisse assez rapidement le lait maternel au profit de l'herbe des pâturages puis de l'avoine, avant d'être totalement sevré autour de 6 mois.
Les jeunes sujets grandissent librement dans les prairies appelées paddocks par les professionnels. A partir du 1er janvier suivant leur naissance, les foals sont appelés « yearlings ». Ils entrent dans la phase de débourrage en fin de leur année de yearling, apprenant notamment à accepter une selle et supporter le poids d’un cavalier. Les plus précoces rejoignent l'écurie d'un entraîneur dès l’âge de deux ans. Ils sont alors orientés vers les épreuves réservées à leur génération.
Les distances varient de 800 mètres, en début d’année, à 2 000 mètres, vers la fin de la saison. Les « deux-ans » courent uniquement en plat. La discipline de l’obstacle commence seulement à 3 ans. Pour les sujets les plus tardifs, les débuts en compétition peuvent, avoir lieu seulement à l'âge de 4 ou 5 ans. Cela concerne en particulier les chevaux de demi-sang, les A.Q.P.S. (Autre Que Pur-Sang), lesquels sont moins rapides mais particulièrement endurants et doués sur les obstacles. Le fantastique Al Capone II est un A.Q.P.S.
A la fin de leur parcours sportif (de 3 à 10 ans, ou plus, en fonction des aptitudes), les meilleurs d'entre eux se consacrent à la reproduction. Il faut garder à l’esprit que les courses ont pour objectif l’amélioration de la race chevaline.
Dès leur entrée au haras, les mâles deviennent des « étalons » et les femelles des « poulinières ». Les sujets impropres à la reproduction, parce-qu’ils sont hongres (mâles castrés) ou trop modestes compétiteurs, se reconvertissent, pour la plupart, dans l'équitation de loisir ou les sports équestres.
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