jeudi 5 juillet 2012

amire abdelkader

Abdelkader ( el Hadj )

    Né près de Mascara vers 1807, mort à Damas en 1883, ABDELKADER personnifia la résistance musulmane à la conquête française de l'algérie. Fils d'un descendant du prophète. Lui même très pieux, et d'une grande bravoure, il avait été proclamé émir en 1832 par les tribus de la région de Mascara. En 1834, le général Desmichels signe avec lui un traité de paix et d'amitié; en 1837, le général Klozel , par la traité de la Tafna, reconnaît son autorité sur les provinces d'Alger et d'Oran, la côte exceptée. Profitant de cette trêve, Abdelkader étend son autorité jusque dans le sud du pays, puis, en novembre 1839, il proclame la guerre sainte contre les infidèles et se jette sur la plaine d'Alger, la Mitidja, ou tout est pillé, brûlé, massacré. C'est désormais une lutte acharnée entre les Français, commandés par le général Bugeaud, et lui. Sa smalah enlevée par un audacieux coup de main du duc d'Aumale le 16 mais 1843, Abdelkader se réfugie au Maroc dont il entraîne le sultan dans la guerre. Mais l'armée marocaine est mise en déroute à la bataille de l 'Isly, le 14 août 1844.Revenu en Algérie, traqué par les colonnes mobiles e Bugeaud, Abdelkader se rend le 23 octobre 1847 au général Lamorcière. Interne à toulon, puis a peu, ensuite à Amboise, il est autorisé par Napoléon III, en 1853, à se retirer à Damas, sous promesse de ne jamais rien entreprendre contre la France. Abdelkader tint rigoureusement parole. En 1860, lors d'un massacre des chrétiens par les turcs, il fit de son palais un asile et sauva de la mort plusieurs milliers de personnes.

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