Abdelkader ( el Hadj )
Né près de Mascara vers 1807, mort à Damas en
1883, ABDELKADER personnifia la résistance musulmane à la
conquête française de l'algérie. Fils d'un descendant du prophète. Lui
même très pieux, et d'une grande bravoure, il avait été proclamé émir en
1832 par les tribus de la région de Mascara. En 1834, le général
Desmichels signe avec lui un traité de paix et d'amitié; en 1837, le
général Klozel , par la traité de la Tafna, reconnaît son autorité sur
les provinces d'Alger et d'Oran, la côte exceptée. Profitant de cette
trêve, Abdelkader étend son autorité jusque dans le sud du pays, puis,
en novembre 1839, il proclame la guerre sainte contre les infidèles et
se jette sur la plaine d'Alger, la Mitidja, ou tout est pillé, brûlé,
massacré. C'est désormais une lutte acharnée entre les Français,
commandés par le général Bugeaud, et lui. Sa smalah enlevée par un
audacieux coup de main du duc d'Aumale le 16 mais 1843, Abdelkader se
réfugie au Maroc dont il entraîne le sultan dans la guerre. Mais l'armée
marocaine est mise en déroute à la bataille de l 'Isly, le 14 août
1844.Revenu en Algérie, traqué par les colonnes mobiles e Bugeaud,
Abdelkader se rend le 23 octobre 1847 au général Lamorcière. Interne à
toulon, puis a peu, ensuite à Amboise, il est autorisé par Napoléon III,
en 1853, à se retirer à Damas, sous promesse de ne jamais rien
entreprendre contre la France. Abdelkader tint rigoureusement parole. En
1860, lors d'un massacre des chrétiens par les turcs, il fit de son
palais un asile et sauva de la mort plusieurs milliers de personnes.
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